Quelle épaisseur de laine de verre pour isolation toiture ?

Découvrez quelle épaisseur de laine de verre choisir pour isoler votre toiture ! Obtenez des conseils sur les critères à prendre en compte tels que la région climatique, les normes d’isolation et les performances thermiques souhaitées. Ne vous trompez pas dans votre choix, trouvez ici les informations nécessaires pour obtenir une isolation optimale de votre toiture et améliorer l’efficacité énergétique de votre maison.

Isolation : quelle épaisseur faut-il prévoir ?

Lors de la construction d’une nouvelle maison, l’isolation est généralement fixée à l’extérieur sur les chevrons, puis la toiture est posée dessus. Si le toit est également recouvert d’une nouvelle toiture lors de l’isolation, c’est également la bonne solution. Pour l’isolation d’un toit existant qui n’est pas recouvert d’une nouvelle toiture, la solution la plus appropriée est l’isolation entre chevrons. C’est une solution techniquement propre, et le bricoleur peut faire beaucoup de choses lui-même. 

Mais quelle est la quantité d’isolation nécessaire ?

Si l’on est confronté à des déclarations du type « une isolation entre chevrons doit avoir une épaisseur de 16 centimètres », la prudence est de mise. En effet, il n’est pas possible de le dire de manière aussi générale, l’épaisseur de l’isolant dépend de plusieurs facteurs. Par exemple, le type d’isolant utilisé joue un rôle, mais d’autres éléments sont à prendre en compte. C’est pourquoi il peut être judicieux de demander à un conseiller en énergie de calculer l’épaisseur d’isolation nécessaire. Quelques indications peuvent néanmoins être données ici.

Mais on peut aussi argumenter que l’on veut isoler un peu plus pour des raisons de protection du climat. La laine minérale permet d’atteindre la valeur U prescrite avec 18 centimètres. A condition que la laine minérale ait une valeur lambda de 0,035. Les 18 centimètres suffisent bien sûr pour tous les autres matériaux ayant cette valeur. Il arrive parfois que des isolants fabriqués à partir de matières premières renouvelables comme le bois, le lin, la laine et le liège atteignent ces valeurs. Cette question doit être définitivement clarifiée lors de la commande du matériau isolant.

Uniquement des matériaux flexibles

Souvent, les valeurs d’isolation pour ces matériaux renouvelables sont aussi un peu moins bonnes, de sorte qu’il faut compter avec des couches d’isolation plus épaisses. La cellulose, par exemple, a une valeur lambda de 0,039, mais cet exemple montre que la valeur d’isolation n’est pas le seul critère. Il est important que les espaces vides entre les chevrons soient remplis sans faille. C’est pourquoi on utilise volontiers un matériau flexible, proposé en nattes ou en rouleaux. Mais sur ce point, la cellulose est supérieure à tous les autres matériaux isolants – elle est injectée sous forme de petits flocons dans les chambres d’isolation préalablement construites et se place vraiment dans chaque trou.

Il existe des matériaux isolants qui atteignent de meilleures valeurs lambda que la laine minérale, le chanvre ou la cellulose. Le polystyrène expansé ou les panneaux isolants sous vide en font partie. Comme ils sont trop rigides, ils n’entrent pas en ligne de compte pour l’isolation entre chevrons. Les matériaux isolants tels que la perlite, qui sont déversés, sont également à exclure – il n’est tout simplement pas possible de les remplir de manière à ce qu’il n’y ait pas de vides. Il n’est donc pas possible d’atteindre des épaisseurs d’isolation beaucoup plus fines que 17 centimètres.

Autres facteurs

Comme je l’ai déjà dit, le conseiller en énergie se chargera de faire les calculs détaillés. Celui-ci tient également compte d’autres facteurs, comme l’épaisseur des chevrons. Le bois isole certes aussi, mais moins bien que les autres matériaux isolants plus la part des chevrons dans la surface totale est importante, plus l’isolation doit être épaisse. Il ne faut pas sous-estimer cet aspect : Si l’on isole avec certains panneaux de fibres souples, il faut 14 centimètres d’isolant pour une part de chevrons de 10 %, mais déjà 16 centimètres pour une part de 15 %. Le conseiller en énergie peut également tenir compte de la valeur d’isolation du revêtement mural prévu – que celui-ci soit en plaques de plâtre ou en bois, cela peut avoir une influence.

Il n’est d’ailleurs pas impossible d’isoler un toit conformément aux prescriptions si l’épaisseur des chevrons n’est pas suffisante pour atteindre l’épaisseur d’isolation calculée. Dans ce cas, les chevrons doivent être doublés, c’est-à-dire qu’un bois équarri doit être vissé sur chaque chevron pour atteindre l’épaisseur nécessaire. Il est également possible de visser des planches d’appoint sur les côtés des chevrons afin d’atteindre l’épaisseur disponible. Cela permet également d’améliorer la statique de la structure du toit, un avantage qui peut s’avérer important compte tenu du poids total de l’isolation. Une autre possibilité consiste à remplir complètement l’espace entre les chevrons avec de l’isolant et à visser ensuite sur les chevrons une isolation sous les chevrons, par exemple en panneaux de bois tendre. Cela complique les calculs lors de la phase de planification, mais c’est la variante la plus facile à réaliser.

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