Comment calculer un escalier quart tournant ?
La planification sommaire et détaillée d’un escalier est généralement confiée aux architectes et aux constructeurs d’escaliers ou aux menuisiers. Mais les maîtres d’ouvrage qui, lors de la construction d’un nouveau bâtiment, attribuent les travaux séparément et s’occupent également de la planification de l’escalier, ou les propriétaires qui, lors de la rénovation, installent également un nouvel escalier, devraient connaître certaines notions de base du calcul des escaliers.
Règles générales pour la construction d’un escalier :
Outre les formules de calcul des différents éléments de l’escalier, il existe des règles générales qui sont appliquées pour la conception d’un escalier.
Règle de la mesure du pas :
Il est recommandé que la profondeur d’une marche d’escalier plus le double de la hauteur de la marche donne un total de 61 à 65 centimètres. Une hauteur de 63 centimètres correspond au pas d’une personne de taille moyenne. Cette formule est particulièrement adaptée aux escaliers dont l’angle d’inclinaison est compris entre 30 et 37 degrés. Si la pente est plus élevée, les girons sont trop étroits ; si elle est inférieure à 30 degrés, ils sont trop larges. (2 x hauteur de la pente + largeur de la marche = environ 63 centimètres).
Règle de sécurité :
La formule de sécurité permet de vérifier si la largeur de la marche n’est pas trop petite et ne favorise donc pas les chutes. La somme de la marche et de la montée doit être de 46 centimètres. Hauteur de la pente + largeur de la marche = 46 centimètres
Règle de confort :
Alors que la formule de sécurité est particulièrement prise en compte dans les bâtiments publics, les maîtres d’ouvrage veillent plutôt à ce que la montée et la descente soient confortables dans leur propre maison. Pour cela, la différence entre la marche et la pente doit être égale à 12. Cette règle s’applique également aux escaliers dont la pente est d’environ 30 degrés.
Largeur de la marche – hauteur de la pente = 12. Si l’on veut tenir compte à la fois des formules de sécurité, de confort et de mesure de la marche, on a tout intérêt à choisir un escalier avec une hauteur de marche de 17 centimètres et une profondeur de marche de 29 centimètres : ce sont les seules dimensions qui correspondent effectivement aux trois formules.
Utiliser l’espace sous et au-dessus de l’escalier
Si l’on veut faire des économies lors de la construction d’une maison et construire le moins cher possible, il faut économiser de l’espace. Et cela signifie que même les plus petits espaces doivent être utilisés. Dans le cas de l’escalier, l’espace situé en dessous et au-dessus de l’escalier est idéal. En plaçant par exemple une penderie ou un débarras sous l’escalier ou en utilisant l’espace au-dessus de l’escalier grâce à une ouverture d’escalier aussi petite que possible.
L’ouverture de l’escalier peut être déterminée par un calcul en deux étapes :
Hauteur d’étage – hauteur de la pente * X > hauteur de passage. Cela signifie que la hauteur d’étage prévue, déduction faite de la hauteur de la pente d’un certain nombre de marches (X), doit être encore plus grande que la hauteur de passage souhaitée. Longueur de marche – X * largeur de giron = ouverture de l’escalier nombre de marches (X) calculé doit être multiplié par la largeur du giron et déduit de la longueur de marche de l’escalier. Le résultat est la longueur de l’ouverture de l’escalier, la largeur de l’ouverture de l’escalier correspond à la largeur de l’escalier.
L’espace sous l’escalier dépend de la largeur de marche et de l’angle d’inclinaison de l’escalier, mais aussi de la manière dont l’escalier est construit en détail. Par exemple, si l’escalier est fermé, l’espace peut être mieux utilisé que si l’escalier est ouvert et que l’espace entre les différentes marches est ouvert.