Combien consomme un ventilateur ?
Découvrez combien consomme un ventilateur ! Que vous cherchiez à économiser de l’énergie ou simplement à mieux comprendre l’impact sur votre facture d’électricité, nous explorerons les différentes caractéristiques qui influent sur la consommation d’un ventilateur et astuces pour choisir un ventilateur économe en énergie. De la puissance du moteur aux réglages de vitesse et aux fonctionnalités supplémentaires, nous démystifierons les chiffres et les termes techniques liés à la consommation électrique. Vous saurez ainsi quel impact un ventilateur peut avoir sur votre consommation d’énergie et comment faire un choix éclairé pour concilier confort et efficacité énergétique. Ne laissez plus les questions sur la consommation des ventilateurs tourner en rond dans votre tête, laissez-nous vous éclairer.
Un ventilateur consomme-t-il beaucoup d’électricité ?
Aussi rafraîchissants que soient ces appareils et petits dispositifs, beaucoup se demanderont s’il n’est pas inutilement gourmand en énergie d’alimenter un ventilateur. D’autant plus que non seulement les petites turbines fonctionnent souvent en continu, mais que la crise énergétique se poursuit et que le prix de l’électricité risque d’augmenter encore.
La réponse est à la fois simple et compliquée :
Compliquée, car les données exactes dépendent de l’appareil concret qui fonctionne à quel niveau de puissance (et à quel prix de l’électricité) et pendant combien de temps.
Simple, parce que chaque fabricant doit fournir des informations sur la consommation maximale de ses appareils, qui peuvent servir de base à une estimation.
Ce que coûte ou peut coûter un ventilateur
Étant donné qu’aucune étiquette énergétique n’est prescrite pour les ventilateurs, qui permettraient de lire plus précisément la consommation annuelle supposée, les consommateurs doivent se baser sur les watts indiqués par le fabricant pour son appareil. Ce nombre de watts indique ce que l’on appelle la puissance maximale absorbée, c’est-à-dire la quantité maximale d’électricité qu’un appareil peut consommer. Cette valeur en watts est presque toujours indiquée dans la boutique (en ligne) ou directement sur l’appareil, elle figure également sur la fiche technique du produit.
En guise de règle empirique pour vos propres calculs, on peut dire que faire fonctionner un appareil avec 10 watts pendant 24 heures coûte actuellement environ 0,08 euro (pour un prix de l’électricité de 0,35 euro/kWh). Si la puissance indiquée sur votre ventilateur est de 40 watts et que vous le faites fonctionner pendant 8 heures à la puissance maximale, vous obtiendrez un coût maximal de 0,11 euro (0,08 * 4 * 8/24).
Consommation électrique d’un ventilateur dans la pratique
Il faut savoir qu’un ventilateur (comme d’autres appareils électriques) ne fonctionne pas en permanence à pleine puissance. Un appareil de mesure de l’électricité, disponible dans le commerce à partir d’une dizaine d’euros, vous indiquera la consommation exacte en watts à un moment donné.
Nous avons effectué un petit test pratique à la rédaction (voir l’image suivante) et avons fait fonctionner un ventilateur sur pied (puissance selon le fabricant : max. 40 watts) à différents niveaux tout en mesurant la consommation électrique : La consommation a varié entre 24 (niveau le plus bas) et 32 watts (niveau le plus élevé) ; les 40 watts maximum n’ont été atteints à aucun moment.
La consommation moyenne d'un ventilateur
Si l’on se fait une idée des modèles les plus vendus actuellement sur le marché en ligne, on obtient approximativement les coûts d’exploitation suivants (en supposant à chaque fois une durée de fonctionnement de huit heures à la puissance maximale et un prix de l’électricité de 0,35 euro/kWh ) :
– Ventilateur de plafond : 5 à 50 watts : 0,01 à 0,14 euro
– Ventilateur de table/de sol : 4 à 40 watts : 0,01 à 0,11 euro
– Ventilateur sur pied : 15 à 70 watts : 0,04 à 0,20 euro
– Ventilateur de tour : 45 à 60 watts : 0,13 à 0,17 euro.
Il apparaît clairement que la puissance absorbée des appareils et donc les coûts engendrés peuvent varier considérablement au sein des catégories de produits. La quantité d’électricité réellement consommée dépend donc fortement de l’appareil individuel. En outre, nous avons déjà vu que la puissance appelée peut également varier en cours de fonctionnement.
Tout ce que l’on peut dire de manière plausible, c’est que les petits appareils consomment normalement moins de watts que les grands (mais qu’ils fournissent alors également moins de puissance). Si un magasin en ligne ne fournit pas d’indications sur les watts d’un appareil, ce n’est souvent pas bon signe : vous devriez faire une nouvelle recherche vous-même, par exemple sur le site web du fabricant.
Comparaison des appareils de réfrigération
Et qu’en est-il des autres méthodes de refroidissement ? Combien coûtent-ils à l’usage ?
Un humidificateur d’air (qui ne peut toutefois assurer un refroidissement que dans une certaine mesure) nécessite environ 50 watts, soit une puissance similaire à celle d’un ventilateur.
Un climatiseur split fixe consomme en général 1 000 watts et plus. S’il fonctionne pendant huit heures, il coûte donc au moins 2,80 euros.
Les climatiseurs ou appareils mobiles sont tout aussi gourmands en énergie. Selon la taille, vous pouvez compter sur 800 watts et plus, mais les consommations peuvent varier fortement.
Pourquoi un ventilateur rafraîchit-il ?
Vous voulez savoir pourquoi un ventilateur rafraîchit l’air ? La question est déjà fausse : un ventilateur classique ne fait pas baisser la température ambiante ce qu’il ne pourrait d’ailleurs pas faire physiquement. Comme il est équipé d’un moteur, il dégage même un peu de chaleur.
Mais : le ventilateur génère un flux d’air qui permet à l’humidité sur notre peau de s’évaporer plus rapidement. Il éloigne l’air humide de notre corps et le remplace par de l’air sec, qui peut à nouveau absorber plus d’humidité. Cela est perçu par notre corps comme un rafraîchissement bienvenu. En bref, un ventilateur accélère l’effet de refroidissement de l’évaporation de la transpiration par le corps.
